vendredi 26 juin 2009

Caresser le velours / Sarah Waters


Débauche de mélodies, de parfums et de costumes, Caresser le velours ressuscite, dans la meilleure tradition picaresque, les dernières années de l'Angleterre victorienne. C'est le récit, tout à la fois érotique et historique, des aventures de Nancy, une jeune provinciale vendeuse d'huîtres dans un petit port sur la côte du Kent, dont le sort bascule lorsqu'elle tombe amoureuse d'une chanteuse de music-hall aux allures de dandy [...]. Sarah Waters a du souffle, et les tribulations amoureuses de son adepte de Sapho dans un Londres fin de siècle, entre gloire et misère, sont un délice de cruauté. Câlins et caresses compensent la dureté de l'Angleterre victorienne, et cette éducation sentimentale au féminin conjugue pudeur et impudeur avec une incroyable virtuosité. Chapeau pour un premier roman. " Alexis Liebaert, Elle

" Quand on est une fort jeune provinciale, s'amouracher d'une chanteuse de music-hall qui joue les dandys dans le cabaret du coin, cela vous change une vie en destin. Nancy, la petite écaillère du Kent, quitte famille et amoureux pour partir à Londres dans le sillage de la séduisante Kitty. Elle y découvre le monde des théâtres, ses ombres et ses lumières. Et la voilà sur scène habillée en garçon dans un duo avec son amante secrète. Mais après la gloire vient le temps de la trahison et de l'abandon. Kitty, refusant d'assumer publiquement ses penchants féminins qui contrarieraient sa carrière, se marie. Et voici venu pour Nancy le temps de la solitude, de l'errance, et des trottoirs de Soho. Sarah Waters a du souffle, et les tribulations amoureuses de son adepte de Sapho dans un Londres fin de siècle, entre gloire et misère, sont un délice de cruauté. Câlins et caresses compensent la dureté de l'Angleterre victorienne, et cette éducation sentimentale au féminin conjugue pudeur et impudeur avec une incroyable virtuosité. Chapeau pour un premier roman. " Alexis Liebaert, Elle.

"Avec une vraie réussite narrative, l'auteur restitue les atmosphère interlopes et débridées de la capitale anglaise, engluée dans la pudibonderie victorienne d'un règne finissant, mais qui s'étourdit déjà de fêtes et de salutaires débauches." Patrick de Sinety, Le Magazine Littéraire.

Caresser le velours est le premier roman d'une star du milieu gay. En pleine époque victorienne, une jeune ouvreuse d'huîtres tombe amoureuse d'une étoile de music-hall, qui se déguise en homme. Leur duo fait bientôt frissonner les noctambules londoniens, mais quand sa bien-aimée la trompe avec son impresario, les paillettes lui restent en travers de la gorge. Kitty plonge alors en apnée dans le Londres glauque de la fin du siècle. Ébouriffant." Elle.