Il faut bien dire la vérité : on avait beau continuer à être fasciné par le personnage, on avait fini par ignorer ceux qui promettaient, à chaque nouveau projet de Peter Doherty, la belle surprise artistique, la renaissance musicale après la lose dans les prisons et les tabloïds, les mauvais albums de Babyshambles qui avaient aussi fini par décourager les nostalgiques des Libertines. Produit par Stephen Street, qui a déjà travaillé sur les albums des Babyshambles et de Blur, Grace/Wastelands dégage d’emblée une totale sympathie de par sa simplicité et en même temps par son côté très travaillé. Bénéficiant d’une production sans emphase, Grace/Wastelands séduit par son côté presque "humble", par son aspect acoustique tranquille, par ce folk magnifique très 60’s relevé par quelques cordes magnifiques... Un album où la voix de Doherty se fait la plupart du temps si hésitante, si peu assurée qu’elle en devient finalement presque émouvante.
En tout cas ce Grace /Wastelands, si souple, si gracieux et presque intime, n'est pas le genre d’album auquel on pouvait s’attendre de la part d’un garçon si apte à faire du raffut le reste du temps. Dans son ensemble beaucoup plus calme et travaillé que ses prédécesseurs, Grace/Wastelands témoigne de la nouvelle identité que Peter Doherty souhaite s’approprier. Plus de maturité, de stabilité, de sincérité. Si l’album se fait toujours l’écho de nombreuses déchirures, amours brisées, solitude, guerre, passé, il n’est pas totalement obscur et porte plutôt bien son nom (Grâce/Terrain vague).
En tout cas ce Grace /Wastelands, si souple, si gracieux et presque intime, n'est pas le genre d’album auquel on pouvait s’attendre de la part d’un garçon si apte à faire du raffut le reste du temps. Dans son ensemble beaucoup plus calme et travaillé que ses prédécesseurs, Grace/Wastelands témoigne de la nouvelle identité que Peter Doherty souhaite s’approprier. Plus de maturité, de stabilité, de sincérité. Si l’album se fait toujours l’écho de nombreuses déchirures, amours brisées, solitude, guerre, passé, il n’est pas totalement obscur et porte plutôt bien son nom (Grâce/Terrain vague).
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